Pour la déconstruction de la masculinité…

C’était, tout récemment la Journée de la Femme.

Je souhaite donc vous entretenir, très brièvement s’entend, d’un problème aigu de société, bien plus important que l’augmentation du chômage, de l’insécurité ou du déficit de la Couverture sociale.
Je veux parler de la parité Homme-Femme.


Depuis que le Monde est Monde, on pouvait penser que l’Homme et la Femme étaient deux êtres égaux, associés indissolublement dans la procréation et l’avenir de… l’Homme. Ça, c’était avant la création du Mariage pour tous et la préconisation, par une Femme-Député issue de l’Écologie politique, de la « déconstruction de la masculinité »,…
C’était oublier la Femme, que les Calotins pensaient avoir été créée avec deux côtes d’Adam. Le scandale de la viande de cheval, et le politiquement correct doivent nous ramener sur le droit chemin des hautes valeurs morales, savoir entre autres celui de l’équité ; je dirai même de la majorité absolue, découlant du principe que l’égalité ne peut conduire qu’à l’inertie ; il faut donc que la parité s’exprime en toutes choses au féminin.


Selon les Fémen, et autres militantes de l’association Osez le Féminisme, il faut supprimer de toute urgence toutes les inégalités existantes. L’heure est donc venue de féminiser toute la création ; voire toutes les créations, sexuelles, politiques, sociales ou intellectuelles.
Les nus de l’Antiquité, de Michel Ange ou d’Auguste Renoir, quelle impudence, quelle image dégradante de la Femme… Il va falloir les voiler, voire les émasculer.
Il va falloir encore limiter à l’extrême, sinon complètement interdire, la diffusion des œuvres de Mozart, Beethoven, Hugo et Balzac, tous des hommes, pour mettre en valeur celles, plus mesurées, de Madonna, de Pauline de Réage (Histoire d’Ô), de Catherine Millet (La vie sexuelle de Catherine M.), et de Marcela Lacub (Belle et Bête),

Quant à moi, je me prononce solennellement et fermement pour :

  • que le Parlement, les institutions, les partis, les équipes sportives comptent désormais autant de femmes que d’hommes,
  • que la Joconde soit à jamais décrochée de sa cimaise, pour atteinte à la morale et au respect de la femme,
  • et même qu’un prochain Collège des Officiers de cette Respectable Loge soit constitué à parité de Sœurs et de Frères.

Mais, dans un dernier sursaut de moralité, dû sans doute au fait que je suis né, curieusement, d’un homme et d’une femme qui ne se sont jamais posé le problème de la concurrence sexuelle, j’ose, sans la moindre retenue, émettre encore un vœu :
Que le “bon sens”, terme accidentellement masculin, continue à prévaloir en ce bas monde, à la déraison et à l’absurdité, termes – il y a lieu en toute impartialité de souligner – malencontreusement féminins.
J’ai dit.

———-

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

C’est en 1977 que l’ONU a adopté une résolution selon laquelle la journée du 8 mars serait, chaque année, consacrée aux femmes, afin de faire progresser l’égalité entre les hommes et les femmes partout dans le monde. Ce rendez-vous annuel permet de célébrer officiellement les femmes mais aussi de donner un coup de projecteur sur les avancées en matière de droit féminin.