Hommage à Émile Coué (1857-1926)

Bonjour,

Surtout ne me demandez pas, comme tout un chacun : « Comment allez vous ?… », car je serais tenté de répondre par la négative ;

Et vous conter dans le détail tous les maux qui me frappent actuellement, sans oublier mon hernie des huit ans, ma coqueluche des douze et ma gonorrhée des vingt-quatre…

Mais bien que vous ne demandiez rien, je vais quand même vous parler ce soir, le plus brièvement possible, de ma santé.

Il y a trois mois à peine j’avais bien du mal à me tenir debout, ou à parcourir à pied plus de 50 mètres d’une seule traite; ceci malgré la demi-douzaine de médicaments que j’ingurgite chaque matin à l’heure du petit déjeuner.

Un chirurgien particulièrement entreprenant a découpé, depuis, cinq de mes vertèbres à seule fin de libérer ma moelle épinière et les nerfs qui y sont rattachés.

Ce soir, je suis donc là, les jambes encore flageolantes, mais l’esprit libre de penser et d’agir.

Durant les mois qui viennent de s’écouler, j’ai eu tout le temps d’étudier une maxime aux valeurs morales particulièrement curatives ; maxime émise par un pharmacien installé jadis à Troyes, ainsi nommé : Émile Coué de La Châtaigneraie, brillant inventeur de l’« effet placebo » à qui on ne devrait jamais cesser de rendre hommage :

« Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. »

Cette maxime, je l’ai ainsi prise en compte à mon profit :

« Tout va bien aujourd’hui,
« Tout ira mieux demain,
« Restons cool. »

Ou, si vous préférez : « Carpe Diem. 

Quant à Émile Coué, je vous invite à faire sa connaissance et à découvrir son œuvre – si utile – sur Wikipedia.

J’ai dit…

La maîtrise de soi-même, par l’autosuggestion consciente

Émile Coué (Columbia Gramophone Company, 1923)

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