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Le petit Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie

La Franc-Maçonnerie, société d’hommes libres et de bonnes mœurs qui, sans elle, ne se seraient jamais rencontrés, possède ses signes, ses mots et son propre langage.

De «A», comme «A bas la calotte», jusqu’à «Z», comme «Zorobabel », l’auteur a cherché à recenser toute la terminologie maçonnique ; pour la comprendre d’abord et en donner, ensuite, une définition aussi simple et précise que possible, accessible à tout initié, mais aussi compréhensible à tout profane.

Son « Dictionnaire »ne contient pas moins de 5 100 Entrées, portant sur l’histoire, les activités, les symboles et les motivations d’une société ésotérique trop souvent méconnue, même de ses propres adeptes.

Être franc-maçon – Pourquoi ? Comment ?

Depuis qu’elle existe, c’est-à-dire depuis des siècles, sinon depuis la nuit des temps, comme le veut la tradition, la Franc-Maçonnerie intrigue, étonne et parfois effraie. Il est difficile en effet pour des humains normalement constitués, dotés d’intelligence, de réflexion mais aussi de curiosité, d’admettre que certains d’entre eux puissent prendre plaisir et intérêt à tenir des conciliabules et pratiquer des rituels secrets. L’inconnu soulève toujours des interrogations susceptibles d’engendrer des frustrations et, au-delà, des incompréhensions.

L’auteur, franc-maçon depuis plusieurs décennies, a tenu à lever le voile des mystères de cette très ancienne mais également très honorable institution qu’est la Franc-Maçonnerie et à en révéler ce que la raison lui permettait d’en dire. Par cet ouvrage, le lecteur (ou lectrice) pourra se familiariser avec l’histoire maçonnique, assimiler les rites et leurs symboles, recenser les obédiences existantes et, après avoir découvert la vie en loge, décider en pleine connaissance de cause s’il y a lieu de frapper à la porte du temple ; sachant, comme l’affirme cet adage, que : Pour le public, un Franc-Maçon sera toujours un vrai problème, « Qu’il ne saurait résoudre à fond qu’en devenant maçon lui-même ».

Les Anciens Devoirs des francs-maçons

On leur donne, outre-Atlantique et dans tous les pays anglophones, le nom de « Old Charges », mais en France on les considère comme des « Anciens Devoirs », ou des « Anciennes Obligations ». Il s’agit, en fait, de Règlements généraux ou particuliers, ayant régi jadis les activités des communautés anglaises et écossaises des tailleurs de pierre et des maçons de pose ; ceci depuis le XIVe siècle jusqu’à l’instauration d’une « Franc-Maçonnerie » dite libre mais aussi acceptée.

L’auteur du présent ouvrage a retraduit en français moderne les plus intéressants « Devoirs », de façon à les rendre plus compréhensibles au franc-maçon moderne ; il leur a joint des textes plus anciens concernant le Métier de la Maçonnerie en Italie (1248), en France (1268), en Allemagne (1469). Avec le souci d’être, à la fois, fidèle aux textes concernés, et aisément compris du lecteur.

Les Constitutions d’Anderson

Ouvrant les travaux de la loge d’apprenti, le Vénérable Maître frappe un coup de maillet et dit : « Les Constitutions d’Anderson précisent que la Franc-Maçonnerie a été fondée pour réunir les hautes valeurs morales qui, sans elle, auraient continué de s’ignorer, et pour être le Centre de l’Union. » Mais combien de frères présents ont un jour eu l’opportunité de lire les Constitutions d’Anderson ? Combien de frères ont encore eu l’occasion de compulser ce petit recueil ancien au titre curieux : La Maçonnerie disséquée ? Peu sans doute.

Pourtant l’oeuvre de l’ancien vénérable Samuel Prichard, tout autant que celle du révérend James Anderson, mérite une lecture approfondie, source d’une meilleure connaissance des débuts de la Franc-Maçonnerie moderne, dite spéculative, découlant de traditions et de pratiques opératives dûment mentionnées. Curieux de nature et déterminé à connaître et comprendre ce dont on parle souvent sans savoir, l’auteur s’est plongé dans la lecture des éditions originales des deux ouvrages, pour en réaliser des traductions nouvelles conformes tout à la fois à la pensée et à l’écriture de leurs initiateurs.

Chronologie de la Franc-Maçonnerie

Au temps, déjà lointain, de notre enfance, le maître d’école portait généralement une blouse grise, et la classe s’ornait toujours de multiples maximes exaltantes. C’était l’époque où tous les Français se sentaient les héritiers des Gaulois et où la France demeurait fière d’être un empire colonial… Les enfants apprenaient l’histoire de France par une longue litanie de dates, d’événements et d’hommes qui demeurait, à vie, inscrite dans leur mémoire :

732 – Charles Martel bat des Sarrasins à Poitiers. 1429 – Jeanne d’Arc reprend Orléans aux Anglais. 1515 – François Ier remporte la bataille de Marignan. 1793 – Louis XVI est exécuté en place de Grève…

C’est dans l’esprit d’une méthode scolaire qui a fait ses preuves, que l’auteur du présent ouvrage a revu ses connaissances maçonniques à la lumière de trois critères : la date, le fait, le personnage, et établi une « Chronologie » de la Franc-Maçonnerie, tant opérative que spéculative, aussi concise que possible.

Le Mémento du franc-maçon

Les Enfants de la Veuve ont laissé leurs métaux à la porte du temple, et se sont assemblés sous la voûte étoilée, avec pour souci majeur de polir la pierre brute qui est en eux et, dans l’égrégore maçonnique, de poursuivre la construction de l’édifice spirituel de la fraternité universelle.

– Frère Premier Surveillant êtes-vous Franc-Maçon ?, a demandé le Vénérable Maître. – Mes Frères me reconnaissent comme tel, a répondu le Premier Surveillant.

– Frère Second Surveillant quel âge avez-vous ?, a demandé le Vénérable Maître. – Trois ans, a répondu le Second Surveillant…

Il ne saurait y avoir de tenue maçonnique sans rituel ; mais il ne pourrait exister de rituel sans mots mystérieux et expressions surannées tout droit venus de temps révolus. Adepte de la tradition, mais considérant aussi comme primordial de pouvoir comprendre et assimiler ce que l’on voit et ce que l’on entend dans le temple maçonnique, l’auteur a tenu à passer le rituel à la loupe de l’étymologie, de l’histoire et du symbolisme. Le lecteur trouvera ainsi à sa disposition plusieurs centaines de notices explicatives se rapportant directement au rituel de sa Loge ; et pourra pleinement satisfaire sa soif d’apprendre, de comprendre et de partager.

Ont par ailleurs été édités des Mémentos du Rite écossais ancien et accepté et du Rite écossais rectifié.

Aux origines du Rite écossais ancien et accepté

Parce qu’en trente années de pratique régulière du Rite Écossais ancien et accepté en loge symbolique et en atelier supérieur, l’auteur n’avait pas trouvé, sur son chemin initiatique, un ouvrage lui rapportant de façon simple, mais cependant satisfaisante, le passé écossais, il a décidé de l’écrire lui-même. À l’instar de ses anciens maîtres d’école que furent les Grévisse, Mallet et Isaac, il s’est gardé de « faire » l’Histoire – laissant cette responsabilité aux historiens et aux maçonnologues avertis – mais s’est efforcé d’étudier celle-ci, de l’assimiler, pour la communiquer enfin au Lecteur, ceci en vertu d’un principe maçonnique qui lui est cher : Apprendre en Apprenti,Comprendre en Compagnon,Expliquer en Maître Maçon.

C’est donc en Maître Maçon (et un peu plus) que l’auteur nous raconte comment on est passé, au fil du temps, du Maître Écossais au Souverain Grand Inspecteur Général d’un Ordre maçonnique devenu le plus important des deux Hémisphères. Étienne Morin, Henry Andrew Francken, Moses Michael Hays, Hyman Isaac Long, John Mitchell, Frederick Dalcho, Jean-Baptiste Delahogue, Auguste de Grasse-Tilly, tels sont quelques uns des personnages qu’il sera donné au lecteur de rencontrer dans ce récit – dans cette « enquête », souligne son auteur, qui n’a pas oublié qu’il fut, dans son propre vécu personnel, journaliste professionnel, donc esprit curieux et indépendant.

Chroniques du Quercy

Pendant treize années consécutives (2004-2017), l’auteur a présenté, avec régularité, des « chroniques » historiques sur le Quercy en général et Figeac en particulier dans les colonnes de la revue régionale « DIRE-LOT ».

Pendant treize années donc un ancien journaliste professionnel, issu de la terre limousine voisine, a relaté dans le détail l’histoire quercynoise, mettant l’accent sur certains enfants du pays, tels les frères Champollion ou l’acteur de cinéma Charles Boyer.

De la centaine de chroniques publiées 83 ont été retenues pour constituer le recueil qui est aujourd’hui présenté au lecteur ; constituant un « best-of » historique régional facile à consulter, distrayant à lire.

Charles Boyer, The French Lover

Il était une fois… Un jeune provincial, né dans une sous-préfecture reculée du Quercy, qui quitta un jour le domicile familial pour mener – selon les vœux de sa mère – des études de philosophie à Paris. Mais l’envie de monter sur les planches était plus forte que celle de devenir enseignant, membre honorable de la fonction publique.Du théâtre, l’envie passa à la pratique du cinéma, muet d’abord, parlant ensuite. Et notre comédien, doté d’un physique séduisant, d’une voix envoûtante, d’un jeu de scène varié, devint bientôt vedette.

Marc Allégret, Julien Duvivier, Marcel L’Herbier, John Huston, Vincente Minelli, Otto Preminger, sans oublier Alain Resnais, devaient être ses réalisateurs.Brigitte Bardot, Ingrid Bergman, Martine Carole, Claudette Colbert, Danielle Darrieux, Marlène Dietrich, Greta Garbo, Audrey Hepburn, Viviane Romance furent, entre autres, ses partenaires féminines. La vie de notre héros, réunissant toutes les réussites, aurait pu être un long fleuve tranquille ; elle devait se terminer, cependant, dans la tragédie, celui-ci décidant soudainement de suivre dans la tombe un être aimé.

L’auteur a suivi Charles Boyer de Figeac à Hollywood, relu les articles de presse le concernant, fouillé dans ses archives ; pour relater, en termes concis, la vie d’un homme célèbre qui sut être, dans la dignité, un fils respectueux, un mari attentionné et un père compréhensif.

La petite Histoire des monnaies

Des origines de l’espèce humaine à nos jours, en passant par la monnaie antique, gauloise, médiévale, royale et républicaine. Un vademecum de numismatique, simple, succinct, conçu et réalisé à l’intention du numismate débutant.

Confidences de l’auteur : Rien, dans notre (longue) vie passée ne nous destinait à nous intéresser un jour à la collection des pièces de monnaies anciennes et à faire de nous un numismate amateur. Et si nous écrivons, aujourd’hui, ces lignes c’est avec la résignation d’un « apprenti » à qui il reste encore beaucoup à apprendre de la Science numismatique.

Notre cheminement personnel mérite d’être rapporté ici à titre d’information ; plusieurs faits concrets l’ont en effet illustré : Dans notre enfance, lil nous était parfois donné, le dimanche, une pièce de deux francs marquée au nom des Chambres de Commerce de France. Toujours dans notre enfance, il nous a, un jour, été remis une vieille pièce aux faces à demi effacées vantant, en l’an II, les mérites de la République française. À notre vingtième anniversaire, notre père nous a cérémonieusement légué un « louis d’or » portant la date républicaine de… 1877. Plus tard, un voyage en Afrique occidentale nous a valu de recevoir en menue monnaie… trois cauris ; un autre nous a fait empocher plusieurs pièces de 5 francs de l’éphémère Katanga indépendant.
Il ne nous en a pas fallu plus, parvenu à l’âge de la retraitepour entreprendre la réalisation d’une généalogie familiale. Et chacun sait que s’intéresser à ses ancêtres conduit inévitablement à étudier leur vie ainsi que leur environnement.

De Charibert, comte de Hesbaye, prince de Neustrie (565-636), notre doyen familial, à la monnaie médiévale, il n’y avait qu’un pas à franchir pour être sur le long chemin numismatique semé de livres, d’écus, de louis, de francs et d’euros. D’où cet ouvrage qui se veut la source de nos découvertes.

Champollion, Jean-François

Sans Jacques-Joseph, érudit autodidacte,Il n’y aurait pas eu Jean-François, égyptologue,

Et sans Jean-François, qui aurait déchiffré les hiéroglyphes de l’ancienne Égypte ?

Jacques-Joseph – né le 5 octobre 1778, à Figeac-en-Quercy, d’un père dauphinois, colporteur de livres et d’images pieuses, venu du Dauphiné s’installer en province du Quercy. Devenu professeur, archéologue, conservateur de la Bibliothèque nationale, mentor et éditeur de son jeune frère.

Jean-François – né le 23 décembre 1790, à Figeac-en-Quercy ; le dernier de sept enfants. Passionné des langues anciennes et orientales, il fut capable, parlant le copte, comprenant le démotique, de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens dont l’empereur Théodose Ier avait interdit l’usage au IVe siècle.

La Cuisine d’un vieux garçon

À tous les célibataires (et divorcés) du monde et d’ailleurs qui veulent savoir comment cuire un œuf sur le plat. À tous les hommes mariés qui ont décidé de ne plus être ridicules ni désarmés quand, un jour de leur vie, ils sont seuls devant une casserole ou une poêle à frire.

À toutes les ménagères qui entendent présenter sans risque un plat venu de la lointaine mais néanmoins renommée terre française.

Salut ! Et bon appétit !…

Ce recueil vous est présenté par un vieux gourmet qui, arrivé au terme de son âge, n’a pas voulu mourir idiot une fourchette dans la main gauche, un couteau dans la main droite et une assiette vide devant lui. Les recettes qu’il contient ont été essayées, testées, simplifiées à l’extrême pour que le succès soit toujours présent au terme de la cuisson ; elles font appel à des produits et des condiments courants en tous lieux.

C’est, souligne un dicton bien de chez nous, « dans les vieux pots que l’on fait la bonne soupe » ; extrapolons : c’est avec de vieilles recettes familiales que l’on se régale le mieux…

Hiram l’architecte

Au premier degré de la Maçonnerie symbolique, et à l’heure de l’initiation, l’Apprenti franc-maçon découvre l’usage des outils des constructeurs d’antan, et donne un premier coup de maillet sur le ciseau qu’il a appuyé à la pierre brute.

Au second degré, le Compagnon, qui a vu l’étoile flamboyante, fait connaissance avec les ordres architecturaux, et accède aux grands mystères des maîtres de la pensée humaine.

Au troisième degré, enfin, le postulant à la maîtrise est suspecté d’avoir participé au meurtre de l’architecte envoyé à Salomon, le sage d’Israël, par Hiram, roi de Tyr, avant que ne revive en lui, « plus radieux que jamais », celui qui préféra la mort au reniement et au déshonneur.

Les rituels maçonniques qui relatent le drame d’Hiram font indifféremment état de sa « Légende » et de son « Mythe », mais sans fournir pour origine d’autre texte que celuie du Livre des Rois, fort discret au demeurant. L’auteur a donc cherché à remonter le temps par la lecture des textes anciens souvent qualifiés d’Anciens Devoirs. Il est heureux de présenter ici le fruit des ses recherches.